Nicole Bertrand

Maman a vu le jour le 8 novembre 1936 dans une famille normande de taiseux où l’expression de ses sentiments et de son affection n’étaient pas la norme. Deuxième fille d’une fratrie de trois, elle a grandi à la ferme et a appris très tôt la valeur du travail et de l’argent. Maman n’a pas fait d’études, c’était un de ses grands regrets ; pourtant elle excellait depuis l’enfance dans différents domaines comme la couture et la broderie. Elle s’est mariée avec mon père en 1969. Et en 1970, elle m’a donné la vie. A ce moment-là, mon père était à l’étranger ; c’est donc seul avec elle que j’ai passé mes tout premier mois de vie. Par la suite, je ne m’en souviens pas, bien entendu, mais maman a gardé toute sa vie de tendres souvenirs des moments que nous avons passés tous les deux, au soleil de la Réunion ou sous le crachin normand. En 1983 après le divorce, maman a dû enchaîner les petits boulots et a connu la précarité. Mais elle a toujours été bien entourée, en particulier de ses amies : Annie, Rolande, Michèle, Marie Hélène, Rosie et bien d’autres qui lui sont restées fidèles jusqu’au bout. Elle a malgré tout poursuivi son chemin. Chaque année, elle se rendait dans sa famille en Normandie ainsi qu’à Ax les Thermes en cure. La maison des aînés lui a également donné l’occasion de voyager -plus aussi loin qu’avec mon père, bien sûr, mais en bonne compagnie tout de même. Par la suite, c’est à Montluçon et en Creuse qu’elle prenait ses vacances pour profiter de ses petits enfants chéris, Alexis et Lou. Maman aimait les plaisirs simples : se promener, faire le marché, tricher aux cartes. Son appartement était toujours orné de nombreuses cartes postales qu’elle recevait, de ses fidèles post-it et pate à fixe par milliers ainsi que de ses souvenirs de voyage ! Après de rudes négociations, nous avons enfin réussi à la convaincre, Il y a cinq mois, de se rapprocher de nous et de venir s’installer à l’Ehpad de Dun-le Palestel. Après un petit temps d’adaptation, elle a trouvé ses marques et profité à fond de la vie à nouveau. Elle faisait de nombreuses activités et nous voyait régulièrement. Le personnel avait fini par la trouver attachante et s’était lié à elle. C’est un choc pour nous tous de la perdre maintenant, au moment où les angoisses avaient laissé place à la joie. Maman, tu étais en pleine forme et personne n’a vu venir cette attaque. Tu avais peur de perdre la tête ou de perdre ta dignité, il n’en n’est rien. Tu es restée debout jusqu’au bout, à penser à ta famille. Nous penserons toujours à toi nous aussi. Je t’aime maman.

Je te présente mes sincères condoléances ainsi qu’à ta famille pour cette douloureuse épreuve...bises ...Irène

Nous avons partagé de beaux moments: comme ces fêtes de Noel ou nous étions seules et le cinéma était le bienvenu, ces weekend au bord de la mer ou dans les Pyrénées qui nous faisaient tant de bien. Je ne les oublierai pas .Avec toute mon affection et mon amitié Nicole. Je t'embrasse MHélène

Les fleurs ont été offertes sans message de condoléances.

Nous vous présentons nos sincères condoléances. Nous sommes de tout cœur avec vous en ces moments difficiles. Nous vous embrassons tous très affectueusement. Odile, Roland et les enfants

Nous vous présentons nos plus sincères condoléances dans ces durs moments. Nicole a toujours été notre amie, sincère et fidèle. Nous ne l oublieront jamais. Paix à son âme. Quelle repose en paix.